Editorial du 4 mars 2020

Les femmes sont debout. Elles ne veulent plus d’un statut de deuxième zone et réclament la parité. Cette lutte féminine coïncide, au début de cette nouvelle décennie, avec ce temps de révolte contre ce monde dépourvu d’humanité et de justice et en vue de l’émergence d’une nouvelle société différente. L’initiative des femmes mexicaines, certes symbolique, de faire du 9 mars -lendemain de la journée internationale des femmes-, un « un jour sans les femmes », permettra aux Mexicaines de manifester leur importance dans une société terriblement machiste. Dans d’autres pays d’Amérique latine et notamment au Chili, les femmes intensifieront leurs combats dans la lutte contre le système mercantile où le genre féminin est doublement exploité. Nous y reviendrons dès la semaine prochaine.

Depuis bien longtemps en France, en cette période printanière de mars et avril arrivent les festivals de cinéma latino-américains qui s’organisent dans différentes régions du pays. Ils permettent aux amoureux des expressions des cultures latino-américaines de retrouver les nouveautés cinématographiques pour approfondir leur connaissance des réalités latino-américaines. Ces temps actuels de lutte et de manifestation trouvent un écho dans les rencontres et débats qui accompagnent ces festivals. La créativité, l’expression artistique, la réflexion collective n’est pas éloignée des luttes et combats quotidiens que livrent actuellement les Latino-américains pour une société meilleure. Plusieurs de nos rédacteurs seront présents aux rencontres et nous livreront dans les prochaines semaines un compte-rendu pour chaque festival. A très vite.

Januario ESPINOSA
Directeur

NOS ARTICLES Les six dernières hebdos