Carlos Margotta, président de la commission des droits de l’homme du Chili est en France dans le cadre d’une tournée européenne

C’est en 2018 que Carlos Margotta a assumé la présidence de la Commission chilienne des droits de l’homme du Chili. Militant pour cette cause depuis plus de 40 ans, il a fait face ces quatre dernières années à une révolte sociale, à la montée de l’extrême droite incarnée par les Républicains et à la commémoration du 50e anniversaire du coup d’État. Il est invité en France et en Belgique à une série des rencontres durant ce mois de septembre.

Photo DDHH Chile

 Avec plus de quatre décennies au sein de l’organisme qu’il dirige aujourd’hui, Carlos Margotta a été forgé pendant les temps de la dictature civico-militaire. Avocat diplômé de la faculté de droit de l’université du Chili. Il a mené une carrière professionnelle et universitaire exceptionnelle en tant qu’universitaire et défenseur des droits de l’homme et des droits syndicaux. Il a été directeur de la Commission chilienne des droits de l’homme, de l’Association des avocats des prisonniers politiques et de Codepu. En 2018, lorsque Carlos a pris la présidence de la Commission Chilienne des Droits de l’Homme, avec plus de 40 ans en tant qu’activiste pour la cause, il a affronté au cours de ces quatre dernières années une agitation sociale, la montée de l’extrême droite personnifiée par les Républicains, ainsi que la commémoration des 50 ans du Coup d’État. En plus de porter plainte contre l’ancien président Sebastián Piñera devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité pendant l’agitation, il possède un historique ininterrompu de défense des victimes de la dictature de Pinochet. 

La Commission Chilienne des Droits de l’Homme (CNDH) a publié un communiqué critiquant sévèrement le processus constitutionnel en cours, remettant en question sa légitimité et mettant en garde contre ses conséquences pour la population. « Le processus constitutionnel contesté en cours, à mesure qu’il avance, approfondit son manque de légitimité, non seulement en raison de la désaffection croissante de la population, mais aussi en raison de l’objectif déclaré de ceux qui contrôlent le prétendu conseil constitutionnel. » 

Réduire le statut des traités internationaux, remplacer la peine de prison effective par l’assignation à résidence pour les détenus de Punta Peuco et reculer sur la question de l’avortement. À ce sujet, le président de la CCDH, Carlos Margotta, affirme que ces amendements sont illégitimes aux yeux du droit international. Il assure qu’en cas d’approbation du texte constitutionnel, il serait invalidé aux yeux de la communauté internationale.

Rencontres en France à Grenoble – Orly et Bruxelles… en cours de mise à jour…