L’autrice chilienne, dont nous avons déjà présenté ici son premier livre « Kramp », publié en français en 2023, chez Quidam éditeur, elle vient de publier chez le même éditeur, « L’homme à l’affiche », une merveille sensorielle dispensé avec une dextérité d’écriture peu commune. Elle est pressenti pour nos prochaines Belles Latinas de novembre…novembre…
María José Ferrada (Chili, 1977) est journaliste et écrivain. Ses livres pour enfants ont été publiés dans le monde hispanophone, en Italie, au Brésil et au Japon et ont reçu de nombreux prix, dont le Ciudad de Orihuela de poésie, Academia du meilleur livre publié au Chili (2013). Kramp est son premier roman pour adultes. Il a reçu le prix du Cercle des critiques d’art (2017), du Meilleur roman décerné par le ministère de la Culture (2018) et le Prix de littérature de la ville de Santiago. Kramp a été publié en Argentine, Uruguay, Espagne et traduit en anglais (USA), allemand, polonais, italien, danois et portugais du Brésil.
Ramón vit dans un bidonville. Du jour au lendemain, il accepte de s’occuper d’un énorme panneau publicitaire en bord d’autoroute. Il décide d’en faire sa nouvelle maison, espérant saisir dans l’air le sens des choses. On le tient pour fou. Seuls sa compagne Paulina et son neveu Miguel lui rendent visite.
Avec un humour acerbe et une connaissance approfondie de la psychologie de l’enfant (déjà présente dans Kramp), María José Ferrada brosse le portrait d’une société qui, au nom de la paix, n’hésite pas à recourir à la violence. Comment résister et trouver la lumière quand la cruauté et l’absurdité sont à l’œuvre ? C’est ce à quoi certains personnages de ce roman tentent de répondre.
Quelques extraits de la critique en France
« Roman de formation sur l’acceptation de la différence, nourri par un humour tendre, L’Homme à l’affiche est aussi une dénonciation convaincante et sensible de la violence à l’égard des marginaux. » Ariane Singer au journal Le Monde.
Avec sensibilité et humour, María José Ferrada imagine la quête de sens d’un personnage en rupture avec un monde pauvre et limité […] Ce bref roman fort bien mené n’est pas sans rappeler l’univers doux-amer de Javier Tomeo, on y retrouve le même talent pour décrire avec finesse les tristes pantomimes des éternels laissés-pour-compte. Guillaume Contré dans la revue Le Matricule des anges.
À travers ses histoires à la simplicité magique, la Chilienne María José Farrada, offre avec L’Homme à l’affiche, ces essentiels en résistance et permet à ses personnages, petites gens, de rêver encore. Il y a deux ans, pour son premier roman pour adultes (Kramp), on la distinguait « nouvelle voix à suivre ». On ne s’est pas trompé. Juliette Savard Lire, le Magazine littéraire.
Un roman à hauteur d’enfant, léger mais sérieux, sur la place de l’imagination et de la différence dans un monde plus que cruel. Une fable contemporaine aux personnages attachants. Ana et Paula Les Nouveautés, Paris
D’après éd. Quidam
« L’homme à l’affiche » de María José Ferrada, traduit de l’espagnol (Chili) par Marianne Millon, Quidam éditeur, 160 p., 16 euros.