À vos agendas… les prochains événements à l’Institut culturel du Mexique à Paris

Le siège de l’Institut culturel du Mexique à Paris, propose une riche programmation dans son siège du 119 rue Vieille du Temple à Paris 3. Tous les événements en accès libre et sans réservation.

Le jeudi 18 septembre à 18 h : Projection du film “Pedro Paramo” (2 h 18) de Rodrigo Prieto, drame mexicain réalisée en 2024

Inspirée du chef-d’œuvre littéraire de Juan Rulfo, cette adaptation cinématographique raconte le voyage empreint d’illusions de Juan Preciado (Tenoch Huerta), qui part à la recherche de la fortune d’un père qu’il n’a jamais connu. En arrivant à Comala, le village où l’on lui a indiqué que son père vivait, il ne trouve que les souvenirs terrifiants d’un endroit marqué par des décennies de domination de cet homme, Pedro Páramo (Manuel García Rulfo).

Celui-ci, pris dans sa quête implacable du pouvoir et dévoré par la fureur de son amour contrarié pour Susana San Juan (Ilse Salas), a laissé le village dans un état de dévastation totale. Peu à peu, Juan commence à se demander condamné par sa quête violente du pouvoir et par la fureur éveillée en lui par l’amour frustré qu’il éprouvait pour Susana San Juan (Ilse Salas). À tel point que Juan commence à se demander si les habitants du village ne sont pas morts.

Le lundi 22 septembre, 18 h 30 présentation de l’ouvrage « L’influence de la gastronomie française sur la cuisine mexicaine » pendant le Porfiriato (1876-1911) en présence de son auteur Edgar Cruz Delgado

Cuisinier et chercheur mexicain, diplômé en gastronomie (UAQ) et en sciences sociales appliquées à l’alimentation (Université de Toulouse), Edgar Cruz Delgado a travaillé dans des restaurants renommés au Mexique (Casa Oaxaca, Nicos) et en France (Le Cénacle, Py-r). Lauréat de la bourse Ricardo Muñoz Zurita, il est également auteur d’ouvrages sur les cuisines régionales mexicaines et intervient régulièrement dans les médias et conférences sur la culture alimentaire.

Le Porfiriato (1876–1911), période de modernisation dirigée par Porfirio Díaz, fut marquée par de profonds bouleversements socio-économiques. Si l’ouverture internationale et la croissance furent notables, les inégalités se creusèrent, concentrant la richesse entre les mains d’une élite, tandis que la majorité demeurait dans la précarité. Ce contexte attira des migrants venus de divers horizons, dont les « Barcelonnettes », originaires de la vallée de l’Ubaye. Entrepreneurs avisés, ils s’illustrèrent dans le textile et la finance, fondant de grands magasins à Mexico, Puebla et Veracruz, qui transformèrent durablement le paysage commercial mexicain.

Admirateur de la France, Porfirio Díaz n’en adopta pas seulement le modèle de développement, mais aussi ses modes, son architecture et sa gastronomie. La cuisine française s’imposa alors comme un symbole de distinction sociale parmi les élites, tandis que la classe moyenne perpétuait ses traditions culinaires à travers les livres de recettes, et que les milieux populaires restaient fidèles à la cuisine mexicaine traditionnelle.

La gastronomie devint un enjeu symbolique majeur, opposant l’adoption d’un modèle « à la française » par l’élite à l’attachement du reste de la population à ses traditions culinaires. Cet ouvrage invite le lecteur à découvrir non seulement l’influence française au Mexique, mais aussi la richesse, la complexité et le raffinement de la cuisine mexicaine. Une guerre entre la gastronomie française et la cuisine mexicaine sur la table de M. Porfirio !

Camerone : quand la légende dépasse le combat : Le mardi 23 septembre – 18 h 30 – La conférence Camerone de la de la poudre des fusils à la poudre de café par Lygie de Schuyter,  consule de France à Veracruz, membre de l’association Camerone

Le 30 avril 1863, au cœur du Mexique, un petit détachement de la Légion étrangère affrontait des centaines de soldats mexicains. Ce combat, devenu mythique, dépasse largement son contexte historique. Transmis au fil du temps par des récits écrits ou oraux, il s’est enrichi d’anecdotes fascinantes, de symboles puissants et de devises entrées dans la mémoire collective. Mais que reste-t-il aujourd’hui de cet épisode ? Pourquoi continue-t-on à célébrer Camerone avec autant de ferveur ? Et si ce moment tragique et héroïque avait forgé bien plus qu’un souvenir : une identité, une culture, un mythe vivant ? Venez découvrir les petites histoires qui ont façonné une légende bien plus grande que le combat lui-même.

Rencontre entre l’organique et l’artificiel – Le jeudi 25 septembre à 18 h.  Acteurs de la scène artistique mexicaine contemporaine n° 1 ^Artistes invités Saúl Kaminer, Perla Krauze & Alfonso Mena – Une proposition de Christine Frerot et Valérie Campos.

Ce cycle présente des artistes mexicains contemporains mis en lumière par la plateforme Vaivén Collectors, fondée en 2021 par l’artiste Valerie Campos. Ces rencontres sont organisées en collaboration avec Christine Frérot, historienne de l’art (EHESS, Paris), spécialiste de l’art mexicain et latino-américain. Créée pendant la pandémie, Vaivén Collectors est une association mexicaine à but non lucratif qui accompagne, diffuse et met en réseau les artistes visuels mexicains, leur offrant des outils pour développer leur carrière au niveau national et international, ainsi qu’un accompagnement stratégique en production, financement et circulation des œuvres.

Les artistes invités : Valerie Campos (1983), artiste autodidacte, débute à Los Angeles influencée par l’art urbain. Elle expose dans plusieurs pays et reçoit des bourses prestigieuses, fonde en 2014 Nao Now, projet d’échange culturel entre le Mexique, la Chine et les États-Unis, et dirige aujourd’hui Vaivén Collectors. Saúl Kaminer (1952), formé à l’UNAM, vit 22 ans à Paris où il cofonde le groupe MAGIA-IMAGEN (1982-1992). Il a participé à plus de 170 expositions à travers le monde et a réalisé un mural pour l’hôtel Sheraton de Mexico. Il est membre du Système National de Créateurs d’Art depuis 1997. Alfonso Mena, diplômé de “La Esmeralda”, a participé à plus de 90 expositions. Son œuvre abstraite figure dans des collections prestigieuses (MARCO, Jumex, Carrillo Gil) et a été exposée au MAM, au Japon et en Suisse.  Perla Krauze, formée à Mexico et à Londres, développe une pratique multidisciplinaire centrée sur la mémoire, le temps et la nature.

Les artistes invités

Valerie Campos (1983), artiste autodidacte, débute à Los Angeles influencée par l’art urbain. Elle expose dans plusieurs pays et reçoit des bourses prestigieuses, fonde en 2014 Nao Now, projet d’échange culturel entre le Mexique, la Chine et les États-Unis, et dirige aujourd’hui Vaivén Collectors.

Saúl Kaminer (1952), formé à l’UNAM, vit 22 ans à Paris où il cofonde le groupe MAGIA-IMAGEN (1982-1992). Il a participé à plus de 170 expositions à travers le monde et a réalisé un mural pour l’hôtel Sheraton de Mexico. Il est membre du Système National de Créateurs d’Art depuis 1997.

Alfonso Mena, diplômé de “La Esmeralda”, a participé à plus de 90 expositions. Son œuvre abstraite figure dans des collections prestigieuses (MARCO, Jumex, Carrillo Gil) et a été exposée au MAM, au Japon et en Suisse.

Perla Krauze, formée à Mexico et à Londres, développe une pratique multidisciplinaire centrée sur la mémoire, le temps et la nature. Elle a exposé au Mexique, aux États-Unis, en Europe et en Asie.

119 Rue Vieille du Temple, 75003 Paris
Téléphone : 01 44 61 84 44