« La Mort et les chiens » par l’écrivaine colombienne Gloria Bernal qui participe au 24e festival littéraire Belles Latinas de novembre prochain

Née en 1961 à La Ceja (Antioquia), est avocate et criminologue, spécialisée dans la violence de genre, elle a écrit plusieurs ouvrages de Droit. Elle a publié les livres de poésie Del amor al pecado (2005), Navegar en la incertitumbre (2006), La plenitud del pecado (2008) qui abordent l’inceste, Sinfonia para un ser (2011), Los cuatro circulos (2016), un roman El circulo perverso de Eric (2016) et en bilingue le récit Las lenguas cortadas/Les  langues coupées (2017).

La Mort et les Chiens est une haletante et passionnante nouvelle courte dont le sujet est l’impunité dans un pays où les tribunaux ne font pas les enquêtes judiciaires nécessaires dans des nombreux cas d’assassinats. Des crimes sont classés sans suite et deviennent ainsi quasiment « naturels ». C’est le cas notamment dans la Côte caraïbéenne colombienne. C’est ainsi que les médias ou n’importe quelle personne se passionnent pour ces affaires non élucides et deviennent à leur tour des enquêteurs amateurs.

Dans cette nouvelle l’écrivaine Gloria Bernal Acevedo propose sept hypothèses qui nous laissent deviner qui pourrait être l’auteur ou autrice du crime. La protagoniste est Inés Beltrán qui a rencontré la victime la nuit précédant l’assassinat. Cette histoire a lieu dans le contexte d’une région et d’un pays où on arrive même à rendre responsable de sa propre mort à la victime : « elle a dû faire quelque chose »… « elle était dans le mauvais lieu et au mauvais moment ».

D’après l’éditeur Ibañez – Colombie

La Mort et les Chiens, Editorial Ibañez, coll. bilingue Kairos-Skapsi, 2025, traduite par Elizabeth Vallejo.