Cet été, l’artiste brésilien Ernesto Neto transforme la Nef du Grand Palais d’été en un espace immersif et sensoriel avec Nosso Barco Tambor Terra (Notre Barque Tambour Terre), une installation monumentale en crochet, écorce et épices, invitant à l’émerveillement et au partage. Du 6 juin au 25 juillet.
Photo : Grand Palais – Paris
L’installation de Ernesto Neto reste visible, mais l’accès à l’intérieur de l’œuvre est temporairement suspendu pour maintenance. Merci de votre compréhension.
Conçu pour être parcouru et habité, cet environnement multisensoriel manifeste une relation fondamentale à la nature et explore la continuité entre notre propre corps et celui de la Terre à travers la fabrication manuelle, les matériaux organiques et les techniques ancestrales. L’œuvre s’inspire de l’impact profond de la voile et de la navigation sur le monde, qui a modifié les relations entre les personnes et les lieux.
Neto transforme les images et les symboles associés à ces histoires en une communion collective et rituelle avec son architecture poreuse. La sculpture intègre un large éventail d’instruments du monde entier, avec des activations périodiques au cours desquelles vous êtes invités à entrer et à jouer sur les tambours dissimulés à l’intérieur. En unissant nos différences culturelles, l’artiste évoque de manière poétique la possibilité d’une communication universelle par le biais de pulsations et de rythmes. Autour de l’installation, une programmation variée prolonge l’expérience : concerts, ateliers et visites Bavart’dages invitent petits et grands à explorer les thèmes chers à l’artiste, entre musique, textile, histoire du Brésil et enjeux climatiques.
C’est un paysage de tissus et de couleurs, un petit monde en soi. Au cœur duGrand Palais, sous la resplendissante verrière récemment restaurée, l’artiste brésilien Ernesto Neto (né en 1964) a créé une installation géante, dans laquelle on peut entrer – après avoir retiré ses souliers –, pour marcher sur des copeaux d’écorces, s’installer au milieu de lianes chatoyantes… Mais aussi tendre l’oreille au son des percussions dispersées comme des animaux au milieu de cette jungle à nulle autre pareille. Le concert imaginaire se concrétisera ce dimanche 8 juin, à l’occasion du premier week-end d’ouverture de l’exposition (gratuite) : des musiciens s’empareront de l’installation et joueront de ses tambours, faisant s’élever une mélodie ancestrale, rythme des corps et des peaux.
D’après Grand Palais
Production le Grand Palais RMN, en partenariat avec le MAAT dans le cadre de la Saison Brésil-France 2025