« Faster » de l’écrivain argentin Eduardo Berti vient de paraître aux éditions La Contre Allée

Eduardo Berti est traduit en huit langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son œuvre : les micronouvelles de La vie impossible (prix Libralire 2003), les nouvelles de L’Inoubliableet les romans Le Désordre électriqueMadame Wakefield (finaliste du prix Fémina), Tous les Funes (finaliste du Prix Herralde 2004), L’Ombre du Boxeur et Le Pays imaginé (prix Emecé 2011 et prix Las Américas 2012), sans parler de deux textes difficiles à classer : Les Petits miroirs et Rétrospective de Bernabé Lofuedo.

Ses livres sont publiés, principalement, aux éditions Actes Sud et traduits par Jean-Marie Saint-Lu. Son premier roman écrit en français est paru en 2017 chez Flammarion : Une présence idéale. Ces derniers livres en espagnol sont les romans Un padre extranjero et Faster, et les nouvelles de Círculo de lectores. Ces derniers livres publiés en France sont Inventaire d’inventions (inventées), fruit d’une collaboration avec le collectif Monobloque, les Poèmes de babyfoot et L’Ivresse sans fin des portes tournantes. Après la sortie (janvier 2021) de la traduction de son roman Un père étranger (La Contre Allée) y de son livre  Demain s’annonce plus calme (éditions do), Un fils étranger (La Contre Allée),extension ou écho d’Un père étranger. Cette année il revient à Belles Latinas avec deux actualités littéraires : Cercle de lecture aux éd. Le Realgar et Faster aux éditions La Contre-allée. Il est membre de l’Oulipo depuis juin 2014 et  il a un blog en espagnol.

A la fin des années 1970, à Buenos Aires, deux adolescents passionnés de musique, inséparables et complices à la vie à la mort, fondent un magazine sportif artisanal. Armés d’un vieux magnétophone, l’enthousiasme de la jeunesse en bandoulière, ils partent interviewer leur idole, un certain Fangio.

Faster, c’est le récit de l’enfance, de l’amitié, des alliances, des vocations et des choix pour la vie. C’est aussi le roman des modèles et des idoles, héritées ou choisies en opposition à son histoire, à sa famille. Eduardo Berti s’amuse de la réalité toute fictionnelle du souvenir des lieux et des époques, pour nous confier un roman émouvant sur ce qui marque la fin d’une adolescence et l’entrée dans l’âge adulte. 
D’abord écrit en espagnol – et publié aux éditions Impedimenta en Espagne, et aux éditions Hibrida en Argentine, Faster a été réécrit en français par son auteur, qui en a créé une version subtilement différente.