Au Brésil, Lula s’en prend aux droits de douane et dit à Trump que la démocratie du pays « n’est pas en jeu »

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rejeté dimanche un droit de douane de 50 % imposé par les États-Unis sur les produits brésiliens, arguant que cette mesure était « politique » et « illogique ». Dans un article d’opinion publié dans le New York Times, Lula a assuré que son gouvernement était ouvert à toute négociation susceptible d’apporter des avantages mutuels. « Mais la démocratie et la souveraineté du Brésil ne sont pas négociables », a-t-il déclaré.

Lula a ajouté que l’augmentation des droits de douane était « non seulement erronée, mais aussi illogique », citant l’excédent de 410 milliards de dollars du commerce bilatéral de biens et services accumulé par les États-Unis au cours des 15 dernières années.

Cette tribune témoigne de la préparation du Brésil à d’éventuelles sanctions supplémentaires pour donner suite à la décision de la Cour suprême. Après la décision de jeudi, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a indiqué sur les réseaux sociaux que l’administration Trump « réagirait en conséquence ». Le ministère brésilien des Affaires étrangères a qualifié les propos de Rubio de menaces inappropriées qui n’intimideraient pas le gouvernement, affirmant que le pouvoir judiciaire brésilien était indépendant et que Bolsonaro avait bénéficié d’une procédure régulière.

Dimanche, Bolsonaro a brièvement quitté son domicile de Brasilia, où il est assigné à résidence, pour subir une intervention médicale dans un hôpital voisin. Il s’agissait de sa première apparition publique depuis le jugement de jeudi. Escorté par la police, Bolsonaro s’est rendu à l’hôpital DF Star de la capitale brésilienne pour des interventions liées à des lésions cutanées, une libération provisoire accordée par le juge Alexandre de Moraes le 8 septembre. Il a ensuite pu quitter l’hôpital, ont indiqué les médecins de l’hôpital dans un communiqué. Le personnel médical a retiré huit lésions cutanées, qui seront analysées afin d’établir un diagnostic définitif et d’évaluer la nécessité d’un traitement complémentaire. Il a ensuite été libéré, ont indiqué les médecins de l’hôpital dans un communiqué. Le personnel médical a retiré huit lésions cutanées, qui seront analysées afin d’établir un diagnostic définitif et d’évaluer la nécessité d’un traitement complémentaire.

D « New York Times » (Espagnol)