Arrêté le 26 juin dernier à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, le Français Camilo Castro vient de passer le cap des cent jours de détention dans la prison de Rodéo 1 à Caracas. Après des mois de silence, les autorités vénézuéliennes reconnaissent enfin le retenir et ont autorisé une première visite consulaire.
Cent jours de détention. Cent jours d’attente, d’isolement et d’angoisse. Camilo Castro, Français arrêté le 26 juin dernier au poste frontière de Paraguachón, vient de franchir un triste cap derrière les murs de la prison Rodéo 1 à Caracas au Venezuela. Après des mois de silence, le gouvernement du Venezuela a officiellement reconnu son emprisonnement et autorisé, pour la première fois, une visite consulaire annonce les proches du Toulousain dans un communiqué de presse.
Jusqu’ici, seule la voix des proches et des ONG avait permis de retracer le sort de Camilo, disparu dans la zone frontalière entre la Colombie et le Venezuela. Ce n’est qu’après plusieurs semaines de recherche, grâce aux témoignages d’anciens détenus et à un court appel téléphonique, que sa localisation a été confirmée. Selon l’ONG Foro Penal, il partage sa détention avec 88 autres étrangers.
Soutien d’Amnesty Intenational
90 jours se sont écoulés depuis la détention arbitraire de Camilo Castro au Venezuela. Nous demandons sa libération immédiate et son retour en toute sécurité auprès de sa famille. Rejoignez-nous pour soutenir Camilo et dénoncer les disparitions forcées. Camilo Castro, un Français de 41 ans, a été détenu au Venezuela depuis fin juin sans communication claire avec sa famille. Sa mère, Hélène Boursier, a lancé un cri du cœur pour sa libération, dénonçant une situation où son fils semble être une monnaie d’échange dans un jeu diplomatique qui le dépasse.