« Séoul, São Paulo » par l’écrivain bolivien Gabriel Mamani Magne aux éd. Métailié

Tayson est né et a grandi dans un quartier de São Paulo où les migrants boliviens et coréens se livrent une bataille féroce et hilarante pour fabriquer les meilleures contrefaçons de vêtements de marque du Brésil. Du jour au lendemain, il doit revenir dans le pays natal de ses parents, à El Alto, ville à plus de 4000 mètres d’altitude, où sa famille, son cousin – le narrateur du roman, en quête de sens et de sexe –, un monolithe précolombien et le service militaire obligatoire l’attendent.

Un premier roman d’apprentissage (très) drôle, tendre et (vraiment) très original, venu des plus hautes montagnes boliviennes, sur l’identité de ceux qui restent, ceux qui partent et ceux qui rêvent de s’en aller. Un voyage entre El Alto, Séoul et São Paulo qu’on découvre émerveillé par l’inventivité de la langue et qui se lit avec la joie, le rythme et la nostalgie d’une bonne cumbia (voire, parfois, d’un tube de K-pop !).

Gabriel Mamani Magne est né à La Paz, en Bolivie, en 1987. Il a fait des études de droit et de sociologie, ainsi qu’un master de littérature comparée à Rio de Janeiro. Il vit actuellement au Brésil où il est enseignant à l’université et traducteur. Séoul, São Paulo, son premier roman, célébré pour son originalité et son humour, est en cours de traduction dans plusieurs langues.