Elle est autrice et éditrice pour la maison indépendante Antipersona. Elle a animé des ateliers de littérature et des conférences sur l’histoire des femmes et des mouvements sociaux. Ses nouvelles et articles ont été publiés dans diverses anthologies et elle a également traduit des essais et des romans pour différents éditeurs. Elle écrit régulièrement pour le journal El Salto.
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Une maison peuplée d’ombres et de femmes, édifiée sur la vengeance et la poésie. Un roman tendu, bouleversant, traitant de spectres, de rapports de classe, de violence et de solitude avec naturel, comme si les sorcières avaient dicté à Layla Martínez ce cauchemar lucide et terrifiant.
Aux abords d’un village de Castille, une maison frémissante semble réagir aux moindres faits et gestes de ses habitantes : portes qui claquent, bruits de meuble qu’on traîne, âmes défuntes qui s’accrochent aux mollets – et que l’on écrase pour les tenir en respect. Quatre générations se succèdent entre ses murs. Dans cette famille, ce ne sont pas les bijoux ou la tendresse que l’on se transmet de mère en fille, mais les rancœurs, la jalousie, la douleur – la carcoma, qui ronge qui ronge qui ronge.
Derrière les croyances, les apparitions et les sorts jetés, en sourdine, se cache une histoire bien réelle et d’une violence inouïe. Avec mille nuances, Layla Martínez en explore chaque facette et plonge le lecteur dans un récit aussi glaçant que puissant.
D’après éditeur
Carcoma par Layla Martínez traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon aux éd. du Seuil. 160 p. 18 euros