Le « Hay Festival » revient en Colombie avec son édition la plus robuste en janvier prochain

La 19e édition de l’événement a accueilli 160 invités à Cartagena de Indias, Jericó et Medellín. Ce sera une longue semaine de conversations, du 20 au 22 janvier à Jericó, les 23 et 24 à Medellín et du 25 au 28 à Carthagène.

Photo : Cartagena de Indias

Le Hay Festival revient en janvier à la ville de Cartagena de Indias, avec une édition mature et diversifiée. La version colombienne, qui se déroulera également à Jericó et Medellín, s’effectuera une nouvelle fois dans les rues de ces trois populations, afin de faciliter les échanges autour de la littérature, les arts, le journalisme les sciences ou l’environnement. L’événement, qui se déroule depuis 19 ans en Colombie à accent musical, verra la participation notable de l’économiste italo-américaine Mariana Mazzucato, de l’écrivain espagnol Javier Moro ou de la journaliste brésilienne Eliane Brum, parmi de nombreux autres invités.

« Ce sera l’une des éditions les plus riches et les plus diversifiées », souligne Cristina Fuentes La Roche, directrice internationale de l’événement, né en 1988 dans la ville galloise de Hay-on-Wye et répandu dans différents coins du monde, de Ségovie, en Espagne, à d’autres villes américaines comme Querétaro, au Mexique, ou Arequipa, au Pérou. « Nous célébrerons le meilleur de la littérature et des idées, nous parlerons d’héritage culturel, de collaborations sud-sud, nous serons solidaires avec l’Ukraine, nous imaginerons de nouveaux mondes possibles, nous célébrerons le secteur de l’édition et de la création », a déclaré Fuentes lors de la présentation du robuste programme ce mercredi à la résidence de l’ambassade britannique, à Bogotá.

L’Américaine Rebecca Solnit, auteure d’une vingtaine de livres, fait également partie des invitées vedettes. Son titre le plus récent, À qui appartient l’histoire ?, remet en question les récits hégémoniques en Occident. Le chapitre littéraire de l’édition colombienne mettra également en vedette l’Espagnole Julia Navarro, auteur de A Shared History, la Britannique Tabitha Lasley, qui vient de sortir son roman The State of the Sea, ou le Chilien Benjamín Labatut. Comme d’habitude, la musique, tant chantée que parlée, sera très présente. Kevin Johansen et Phil Manzanera parleront lors de la conférence d’ouverture avec le journaliste Andrés Mompotes, et Johansen offrira un concert qui s’annonce très particulier, avec des dessins en direct de l’illustrateur argentin Liniers.

La pianiste antioquienne Teresita Gómez parlera de son parcours et le concert de clôture sera interprété par Creole Group. L’agenda comprend une très longue liste de plus de 160 auteurs, artistes, penseurs et diffuseurs qui qui comprend des textes de la Brésilienne Ana Paula Maia, de la Chilienne Nona Fernández et du Mexicain Antonio Ortuño. Enfin nous soulignons la section Aventuriers, rêveurs et voleurs qui aborde l’arrivé des objets latino-américains au British Museum accompagnés des récits des écrivaines Gabriela Wiener (Pérou), Selva Almada (Argentine) et Josefa Sánchez du Mexique.