Tango et folklore d’Argentine au cœur du nouvel album d’Amando Risueño, Campo abierto

Deuxième album d’Amando Risueño, Campo abierto, qui sort le 7 septembre, réunit un répertoire de musiques d’Argentine, interprétées à la guitare et au chant. La zamba côtoie ainsi le tango, la valse et la milonga dans une douce harmonie, sortant des sentiers battus de la musique orchestrale traditionnelle. Amando Risueño sera en concert en France le samedi 20 octobre à 20 h 30 à l’Âne Vert Théâtre à Fontainebleau (77) et le dimanche 21 octobre, 17 h, à La Grange aux Dîmes à Carrières-sur-Seine (78).

Photo : Amando Risueño/Nuevo Mundo

Campo abierto est le titre éponyme d’une composition du guitariste, chanteur et poète argentin Atahualpa Yupanqui, dont le disque est profondément inspiré. Il évoque les grands espaces avec pour traduction «la grande plaine». En filigrane, il nous parle de la relation intime que l’homme noue avec son paysage. Campo abierto est une invitation à explorer notre propre rapport à la terre, à contempler nos paysages intérieurs et à porter notre regard au-delà des lignes d’horizon dans un hommage à l’insaisissable.

Guitariste chanteur interprète argentin, Amando Risueño se dédie aux musiques d’Amérique du Sud et tout particulièrement au tango et à la chanson du Río de la Plata (Argentine et Uruguay), région où il a vécu jusqu’en 2011. Il réside désormais en France. 

Amando étudie la guitare classique au Conservatoire national de musique Carlos López Buchardo de Buenos Aires dès l’âge de 11 ans. Il se consacre ensuite à la guitare jazz, puis se tourne vers le tango en suivant, notamment, les enseignements d’Anibal Arias à l’Academia nacional del tango de Buenos Aires. Mais son approche de ce genre musical se veut avant tout le fruit de rencontres et d’investigations personnelles. 

Si le cœur de son répertoire se concentre sur la tradition du tango canción, sa recherche artistique comprend également l’étude et l’interprétation d’autres musiques d’Amérique du Sud, comme la zamba, la chacarera, le carnavalito ou encore le candombe. 

Au fil des années, Amando donne des concerts dans des lieux aussi prestigieux que l’Academia nacional del tango à Buenos Aires, en parallèle de son travail de professeur de musique. Il participe à des collectifs, tels que «Barrio Once» et «Duo Vacs Ochoa» de 2005 à 2009 et joue sur scène avec le bandonéoniste argentin Marcelo Mercadante et le pianiste cubain Roberto Fonseca en 2012.

Des expériences qui le font naviguer entre les deux rives du Río de la Plata et s’envoler vers la Nouvelle-Zélande, le Canada, l’Espagne, la Grande-Bretagne et la France pour donner des concerts, participer à des festivals et mener des ateliers d’initiation et de perfectionnement à la musique tango.

Amando Risueño propose un univers intimiste et feutré. Ses concerts se déroulent avec simplicité tirant un fil rouge narratif plein de poésie et d’images, faisant émerger les paysages d’Argentine et d’Uruguay. Des étendues de la Pampa, aux montagnes des Andes, en passant par les rues de Buenos Aires, son répertoire est composé de musiques traditionnelles du Nord du pays, du Rio de la Plata, et parfois d’un peu plus loin.

D’après Nuevo Mundo