Le festival compte seize films inédits en compétition représentant ainsi seize pays de l’Amérique latine : Argentine, Brésil, Bolivie, Chili, Cuba, Espagne, Equateur, Guatemala, Mexique, Panama, Pérou, Portugal, Paraguay, Uruguay, Venezuela, Colombie. De nombreux événements (soirée spéciale, concerts, une rétrospective d’anciens films…) sont à prévoir ainsi que neuf films en avant-première : Diognes, El Profesor, Heroico, La Fleur de Buriti, León, O Corno, une histoire de femmes, Sans coeur, Totem et le coup de coeur de la rédaction : Dieu est une femme.
Photo : Reflets
Après des années de régimes autoritaires ou de dictatures militaires sur fond de guerre froide, les pays de la péninsule ibérique et la majorité de ceux d’Amérique Latine se sont confrontés dans les années 80, à deux défis majeurs : la démocratisation politique et le rétablissement d’une situation économique détériorée. C’est dans ce contexte géopolitique que sont nés les Reflets. Si le nom n’est définitif que dans les années 90, le festival sera ainsi, dès son origine, le miroir d’un cinéma né de la résistance, représentation d’un monde en plein bouleversement.
Ce sillon creusé au long des qu’ante ans de programmation a permis de révéler aux spectateurs (qui se comptent en plusieurs dizaines de milliers !) de nouveaux talents, des visages et des histoires occultées, des régions inconnues, des contes passés de l’oralité à l’image imprimée, de la poésie mise en musique, des danses envoûtantes (et cette année, vous allez danser !). Les fameuses « Grandes Découvertes » qui ont lié ces deux régions du monde (en passant par l’Afrique qui y a laissé son empreinte) n’ont été qu’un tout petit pas. Il reste encore du chemin à parcourir pour se connaître, se comprendre et se respecter. Et les cinéastes, à travers leurs drames, documentaires et comédies nous aident à faire ces prochains autres petits pas. Et souhaitons encore au moins 40 ans aux Reflets pour continuer le voyage ! Cumpleaños Feliz y/e Muitos Parabéns !
Joceline Maubert-Michaut,
Présidente de l’Association Pour Le Cinéma
La rédaction des Nouveaux espaces latinos a beaucoup aimé le film : “Dieu est une femme” projeté en présence du réalisation Andrés Peyrot. En 1975, Pierre-Dominique Gaisseau, explorateur français fraîchement oscarisé pour son documentaire Le Ciel et la Boue, se rend au Panamá pour réaliser un film sur la communauté fermée des Kunas, où la femme est sacrée. Gaisseau, son épouse et leur fille Akiko vivent avec les Kunas pendant une année. Mais le projet fait faillite et la copie est confisquée par une banque. Cinquante ans plus tard, les Kunas attendent toujours de découvrir « leur » film, devenu une légende transmise par les plus anciens aux plus jeunes. Un jour, une copie cachée est retrouvée à Paris…
D’après Agences
Pour plus d’infos : https://www.lezola.com/les-reflets/