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Jordi Soler est né en 1963 près de Veracruz, au Mexique, dans une communauté d’exilés catalans fondée par son grand-père à l’issue de la guerre civile espagnole. Il a vécu à Mexico puis en Irlande avant de s’installer à Barcelone en 2005 avec sa femme, franco-mexicaine, et leurs deux enfants. Il est reconnu par la critique espagnole comme l’une des figures littéraires les plus importantes de sa génération. Deux de ses livres ont été traduits en français : Les Exilés de la mémoire (Belfond, 2007) et La Dernière Heure du dernier jour (Belfond, 2008). Il est l’auteur de trois autres romans, de poèmes et de nouvelles, et collabore à différents journaux.

Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres:

En 1937, de retour du Mexique où il a croisé Malcolm Lowry et abondamment usé de peyotl et autres champignons hallucinogènes, Antonin Artaud trouve le bâton sacré de saint Patrick, le patron des Irlandais. Plus d’un demi-siècle plus tard, trois hommes partent en pèlerinage : l’un est un écrivain mexicain égaré dans une ambassade désargentée ; le deuxième un poète édenté qui vit avec son cheval ; le dernier un collectionneur excentrique au faciès d’oiseau. Ce qui les unit ? Une faiblesse coupable pour l’eau-de-vie et une passion dévorante pour Artaud. Ensemble, ils jurent de retrouver le bâton, véritable relique. Sur la route, ils se perdront un peu, boiront beaucoup et se fâcheront à jamais. De Dublin à Kilroot, de Mexico à Paris, une épopée hallucinée et rocambolesque, génial hommage aux poètes et aux fabuleux pouvoirs d’une littérature qui peut mener à la gloire ou rendre fou. Présentation de l’éditeur.

Photo © Fernanda Romandía
Bibliographie :
Les exilés de la mémoire, de Jordi Soler, éd. Belfond 2007, 264 p., 19 €
La dernière heure du dernier jour, de Jordi Soler, éd. Belfond, 2008, 228 p., 19 € 
La fête de l’ours, de Jordi Soler, éd. Belfond, 2011, 216 p., 18 €

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