Présentation des intervenants au IV Festival
Primavera Latina

Mardi 24 avril – Université Jean Moulin Lyon 3 – Table ronde sur l’éducation

Clara Fontdevila est candidate à un doctorat en sociologie dans le groupe de recherche Globalisation, Education and Social Policies (GEPS) à l’Universitat Autònoma de Barcelona (UAB). Dans sa thèse, elle explore la négociation de l’agenda du développement post-2015 et son impact dans la production de données à des fins de comparaison internationale. Titulaire d’un baccalauréat en sociologie (UAB) et d’une maîtrise en Etudes du discours (Universitat Pompeu Fabra), elle a collaboré avec Education Internationale sur plusieurs enquêtes : le rôle de la Banque Mondiale dans la promotion des réformes sur la profession d’enseignant, et l’économie politique de la privatisation de l’éducation, entre autres. Elle a également participé au rapport d’évaluation 2012 des Fonds de la Société Civile pour l’Éducation (CSEF) financé par le Partenariat Mondial pour l’Éducation (GPE). Ses domaines d’intérêt sont l’engagement du secteur privé dans la politique de l’éducation, l’éducation et le développement international, la gouvernance mondiale de l’éducation. Elle a récemment copublié avec Antoni Verger et Adrián Zancajo The privatization of education : A political economy of global education reform chez Teachers College Press. Le groupe de recherche du GEPS réunit des chercheurs en politiques sociales et éducatives au sein du Département de Sociologie de l’UAB. Leurs principaux domaines d’expertise comprennent la relation entre politiques sociales, exclusion et pauvreté ; les marchés et l’éducation ; la conception, mise en œuvre et évaluation des politiques sociales ; l’étude comparative des systèmes et politiques d’éducation.

 

Alfredo Pita est écrivain. Il est né en 1948 á Celendín, nord andin du Pérou. Il a étudié la littérature et la sociologie à l’Université Nationale de Lima, et le journalisme et la littérature à Paris. Il a travaillé dès les années soixante-dix pour divers organes de la presse péruvienne, généralement très engagés dans les luttes sociales de l’époque. Entre 1978 et 1980, il a travaillé pour l’Agence France Presse (AFP) de Lima. En 1983, en plein conflit civil péruvien il a couvert l’information en tant que reporter, sur le terrain des violences. Il est arrivé à Ayacucho comme envoyé spécial du journal El Diario de Marka, hebdomadaire de Lima. Il a reçu des menaces en tant que reporter à Ayacucho. Il vit actuellement à Paris, où il travaille depuis 30 ans pour le bureau espagnol de l’AFP. Au Pérou, il a reçu le Prix Poeta Joven (1966) et le Prix de la Nouvelle décerné par la revue Caretas (1986, 1991). Exemples de publications : Ayacucho, traduction de René Solis, Paris, Métailié, 2018 ; Le chasseur absent, traduction de André Gabastou, Parie, Métailié, 1999.

 

Marc Valax Marc Valax est Professeur en Science de Gestion, coordinateur académique de l’Amérique Latine et Directeur adjoint du Service Général des Relations Internationales de l’Université Jean Moulin Lyon 3.

 

 

 

 

 

Edison Cájas est un cinéaste diplômé en philosophie et cinéma de l’université du Chili. Il se spécialise ensuite en réalisation à l’école internationale de cinéma de San Antonio de los Baños à Cuba. Durant ses études, il a toujours travaillé sur la fiction, où les personnages et le conflit dramatique sont au cœur du récit. Ses courts-métrages de fiction Mercredi 8 / Mardi 7 (2010) et Titans (2011) ont obtenu de nombreux prix et nominations dans les festivals de Clermont-Ferrand, São Paulo, Valvidia, Sanfic, Marseille, Toronto, La Havane. La valse des inutiles est son premier long-métrage avec lequel il obtient entre autres le prix du meilleur documentaire étranger dans le festival du film documentaire américain. Il prépare actuellement son premier long-métrage de fiction Les InvisiblesLa Valse des Inutiles (Chili, 2013, 80’, documentaire) : Les allers-retours journaliers d’un étudiant de l’Institut National ; les étudiants qui courent jours et nuits autour de la Place Moneda, jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs de 1’800 heures — symbolisant les millions de dollars dont ils ont besoin pour financer l’éducation de 300 étudiants pour une année ; les témoignages d’un professeur de tennis ayant vécu le coup d’Etat et la dictature de Pinochet; l’occupation de l’Institut National, les nouvelles à la télévision et à la radio qui commentent et critiquent les activités de la mobilisation estudiantine : ces cinq récits construisent l’intrigue de ce documentaire qui rend compte du point de vue des étudiants et de l’affrontement entre le mouvement et l’administration du président Piñera.

 

Mercredi 25 avril – Insa de Lyon – Table ronde sur l’écologie

Grettel Navas, native du Costa Rica, a étudié les relations internationales à l’Université Nationale de son pays et a un Master en Etudes Socio-environnementales de la Faculté Latino-américaine en Sciences Sociales (FLACSO, Equateur). Elle est candidate à un doctorat de Sciences et Technologies environnementales à l’UAB et fait partie du groupe de recherche ENVJustice, sur des thèmes ayant trait aux mouvements sociaux, à l’écologie politique, la justice environnementale, la santé et aux conflits socio-environnementaux en Amérique latine. Elle collabore également au sein du groupe de travail Ecologie Politique du Conseil Latino-américain en Sciences Sociales (CLACSO), en tant que coordinatrice. Exemples de publications : Navas G., Mingorría S., Aguilar B., 2018, Violence in environmental conflicts. The need for a multidimensional approach, Sust Science. Navas G., Cuvi N., 2016, Análisis de un conflicto socioambiental por agua y turismo en Sardinal, Costa Rica, Revista de Ciencias Sociales, n º 150, 109-124. Le groupe de recherche ENVJustice reçoit des financements du Conseil Européen pour la Recherche (CER). Il est dirigé par le professeur Joan Martínez Alier et a comme axes majeurs l’étude et l’analyse de la Justice environnementale au niveau mondial. Il utilise la base de données de l’Atlas Mondial de la Justice Environnementale (www.ejatlas.org), qui regroupe plus de 2000 conflits environnementaux à travers le monde, et étudie également le vocabulaire de résistance des réseaux de Justice Environnementale et les alternatives qui découlent de ces conflits.

 

Juan Carlos Méndez Guédez est écrivain. Il est né au Venezuela (Barquisimeto, 1967) et réside actuellement à Madrid. Il obtient sa licence en lettres à l’université centrale du Venezuela et un doctorat en littérature hispano-américaine à l’université de Salamanque. Son œuvre d’écrivain des deux continents, primée à plusieurs reprises, compte aujourd’hui plus d’une quinzaine de romans, livres, contes et nouvelles qui abordent les thèmes du déracinement, de l’éloignement et de l’amour dans une prose imprégnée de lectures péninsulaires et hispano-américaines. Exemples de publications : Les valises, traduction de René Solis, Paris, Métailié, 2018 ; Idéogrammes, traduction de Nicole Rochaix-Salmona, Lyon, Zinnia Éditions, 2016 ; Mambo canaille, traduction de Nicole Rochaix-Salmona, Lyon, Zinnia Éditions, 2014 ; La pluie peut-être, traduction de Adélaïde De Chatellus, Dijon, Orbis Tertius, 2014 ; La Ville de sable, traduction de Adélaïde De Chatellus, Genève, Albatros, 2011.

 

Zaza Desiderio : Batteur, percussionniste, compositeur et arrangeur, Isaias « Zaza » Desiderio est né en 1980 à Rio de Janeiro. Bercé par les rythmes jazz et latins, Zaza choisit les percussions comme instrument de prédilection et devient batteur professionnel à l’âge de seize ans en jouant au sein de groupes locaux. Son jeu énergique et précis fait de lui l’un des batteurs les plus demandés à Rio et l’amène à jouer sur de grandes scènes en collaboration avec de nombreux artistes nationaux et internationaux. En 2007, il participe au concours organisé par Odery et Modern Drummer Festival et parvient en finale après avoir remporté l’étape de Rio de Janeiro. Fort de la diversité de son jeu, Zaza continue à multiplier les expériences en montant sur la scène des théâtres brésiliens et en enregistrant pour la télévision. Le cinéma fait également appel à lui pour le tournage du documentaire musical A Alma de Uma Orquestra, film sur le Rio Jazz Orquestra réalisé par Ronald Knighten (2008). C’est au cours de sa tournée avec le saxophoniste Idriss Boudrioua en 2008 que naît son attachement au continent européen et plus particulièrement à la France. Installé à Lyon depuis 2010, le batteur carioca rencontre un vif succès auprès du public qui découvre chez lui un jazz sans accent. Zaza se fond dans l’univers au sein duquel il voyage et produit avec dextérité une vaste palette musicale. Cette ouverture et cette maîtrise lui valent la mention spéciale du jury lors de son passage au Tremplin de Jazz(s) RA 2012 avec le trio Dreisam. Depuis sa reconnaissance sur la scène jazz, Zaza est invité dans les plus éminents festivals. En 2014 il est ainsi convié par The Amazing Keystone Big Band à partager la scène du Théâtre Antique du festival Jazz à Vienne avec le grand Quincy Jones. En 2015 avec le groupe Mr Day, il revient sur la scène de Jazz à Vienne, cette fois en première partie de Pharrell Williams ! Alliant flexibilité et précision Zaza nous livre une musique inspirée, où à travers le feutré du jazz perce l’énergie du Brésil. Ewerton Oliveira : Pianiste, auteur-compositeur et arrangeur brésilien de Recife, Ewerton Oliveira vit actuellement à Lyon. Il s’intéresse en particulier aux musiques du monde, notamment les musiques de l’Amérique Latine et Caraïbes. Il s’est produit dans de nombreux festivals au côté d’artistes de différents pays comme : Cuba, l’Espagne, le Brésil, l’Inde, la Chine, le Pérou, la République Démocratique du Congo et la France, de multiples collaborations qui inspirent et enrichissent le langage musical de cet artiste toujours en mouvement.

 

Chloë Vidal : Chloë Vidal est directrice de recherche en Prospective, déléguée permanente de l’institut Destrée en France (missions de formation et d’expertise, organisation de séminaires en vue de la consolidation d’une communauté de pratique en prospective). Elle est également coordinatrice d’un réseau des aménageurs européens pour l’Institut des hautes études en aménagement et développement des territoires en Europe (IHEDATE). Elle a une licence en Administration Publique et Droit (Université Montpellier I), un master en Philosophie (Université Lyon III) et un doctorat en Géographie (ENS de Lyon), avec une thèse intitulée « La prospective territoriale dans tous ses états. Rationalités, savoirs et pratiques de la prospective (1957-2014) »​. Installée à Lyon et passionnée de littérature, elle participe à de nombreuses lectures croisées et collabore avec le pianiste Ewerton Oliveira sur des spectacles alliant lectures d’extraits d’oeuvre et intermèdes musicaux.

 

Jeudi 26 avril – Instituto Cervantes de Lyon  – Conférece en deux temps en espagnol

Juana Gil Fernandez est la nouvelle directrice de l’Institut Cervantes de Lyon depuis septembre 2017. Elle a été professeur à l’Université autonome de Madrid et à l’université d’éducation par correspondance. Elle a dirigé aussi le laboratoire de phonétique du conseil supérieure de recherches scientifiques (CSIC) à Madrid.

 

 

 

Ramon Garcia Fernandez est un économiste argentin. Il enseigne à l’Universidade Federal do ABC (UFABC) de Sao Paulo. Il a publié un texte sur les économies d’argentine et du Bréisl dans le XXI siècle : crisis, récuperation et nouvelles crisis…

 

 

 

 

Enamorada de la palabra, amoureuse des mots, Mercedes Alonso est une conteuse cubaine. Elle a grandi immergée dans le bruissement de la ville de la Havane, ses quartiers et les conversations des voisins, en écoutant la musique des tambours et des guitares respirant le savoureux mélange d’origines, d’univers et des cosmogonies qui nourrit la culture de son pays.  C’est à la Havane qu’elle découvre le conte dans les ateliers du Grand Théâtre National. Sa source d’inspiration est donc tout naturellement son île natale, mais ses histoires nous emmènent bien plus loin. Dans ses spectacles il est question d’identité, d’amitié, d’engagement et d’amour. Depuis des années, elle crée des spectacles empreints de poésie pour petits et grands en solo, en duo ou en collaboration avec des musiciens. La langue de Mercedes est une langue colorée, imagée ; il y a de la vie, une infinie tendresse, une aisance naturelle, et de la force dans sa manière de conter. Pour elle, le conteur est un voyageur qui sert au fond de lui son enfance. Pour elle, le plus grand bonheur, c’est d’aller à la rencontre de l’autre, s’asseoir près de son semblable, et partager avec lui les histoires entendues ici ou ailleurs.