Miguel Bonnefoy (Venezuela)

Né à Paris en 1985, Miguel Bonnefoy est un écrivain vénézuélien francophone. Il a grandi entre la France (pays d’origine de son arrière-grand-père), Caracas et le Portugal. Il passe son baccalauréat en France et suit des  études de lettres à la Sorbonne où il obtient deux masters, l’un consacré à Louis Aragon et l’autre à Romain Gary. Il est le fils d’un romancier chilien et d’une diplomate vénézuélienne. Parfaitement bilingue, il a fait le choix d’écrire en français, sa langue d’adoption. Plusieurs de ses nouvelles ont fait l’objet d’une publication : Quand on enferma le labyrinthe dans le Minotaure (Edizione del Giano, 2009) et Naufrages (Quespire, 2011), nominée au Prix de L’Inaperçu 2012.
Lauréat du Prix du Jeune Écrivain de langue française dans la catégorie “auteurs francophones” qu’il a reçu en 2013 lors du Salon du livre, pour sa nouvelle Icare, publiée dans le recueil Icare et autres nouvelles (Buchet/Chastel, 2013), il a fait publier à vingt-huit ans, son premier roman, Le voyage d’Octavio (Rivages, 2015). Il est également le lauréat du Grand Prix des Dix Mots avec L’anesthésie, du concours Princesse Tam-Tam avec Une parcelle de femme, et du concours de la Sorbonne Nouvelle avec La maison et le voleur.

Le voyage d’Octavio éd. Rivages

[image align= »left » img= »http://www.espaces-latinos.org/wp-content/uploads/bonnefoytapaweb.jpg » /]Le voyage d’Octavio est celui d’un analphabète vénézuélien qui, à travers d’épiques tribulations, va se réapproprier son passé et celui de son pays. Le destin voudra qu’il tombe amoureux de Venezuela, une comédienne de Maracaibo, qui lui apprend l’écriture. Mais la bande de brigands “chevaleresques”, menée par Rutilio Alberto Guerra, pour laquelle il travaille, organisera un cambriolage précisément au domicile de sa bien-aimée. Avant que ne débute un grand voyage dans le pays qui porte son nom. Octavio va alors mettre ses pas dans ceux de saint Christophe, dans ceux d’un hôte mystérieux, dans ceux d’un peuple qu’il ignore. Car cette rencontre déchirante entre un homme et un pays, racontée ici dans la langue simple des premiers récits, est d’abord une initiation allégorique et amoureuse, dont l’univers luxuriant n’est pas sans faire songer à ceux de Gabriel García Márquez ou d’Alejo Carpentier. […]

Ce qu’en dit la critique :

Évitant les clichés du réalisme magique, cette épopée picaresque sud-américaine rappelle l’humanisme poétique du Vieux qui lisait des romans d’amour, de Luis Sepúlveda. Le charme est puissant, car Miguel Bonnefoy ausculte finement les cœurs, les âmes, la nature (très importante), cisèle magnifiquement sa phrase et s’en donne à cœur joie… avec les mots rares !” Delphine Peras, L’Express

Miguel Bonnefoy, le Franco-Vénézuélien, nous offre une fable poétique et picaresque, magistralement composée […] Octavio parcourt son pays et l’histoire de son peuple. La fable devient alors pure allégorie, chantant la nature “qui guérit tous les maux qu’elle provoque”, les paysages, les ‘sourdes forêts de San Esteban […]. Et cette allégorie devient d’autant plus poignante qu’elle est portée par une écriture finement ciselée, aux facettes éclatantes.” Thierry Clermont, Le Figaro

Le Voyage d’Octavio de Miguel Bonnefoy, Éd. Rivages, janvier 2015, 128 p., 15 € – Site des Éditions Rivages

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