Cette dernière newsletter avant 2021 entend mettre en avant le bilan de notre travail durant cette année si particulière où la planète vit, depuis février dernier, avec une pandémie qui a bouleversé nos quotidiens et met au ralenti ou en suspens nos initiatives et notre avenir. Nous avons néanmoins maintenu notre travail de médiation culturelle en animant activement nos réseaux sociaux avec nos newsletters et nos activités en ligne. Nous espérons que les mesures sanitaires et les vaccins en cours de distribution arrêteront la peur et la méfiance et pouvoir récupérer ainsi une vie normale.

Notre équipe d’animation reste résolument prête à continuer son travail de médiation. Nous réitérons une fois de plus notre appel aux volontaires pour notre équipe de rédaction et de traduction des contributions qui nous arrivent d’Amérique latine. Nous cherchons également des volontaires souhaitant participer aux préparatifs de nos quatre festivals annuels. Les portes de notre siège au cœur de Lyon vous sont toujours ouvertes.

En cette fin d’année bien morose, nous souhaitons saluer la démarche des journalistes de France Télévisions qui ont trouvé cinquante-deux actualités positives à l’année 2020, certaines nous venant, bien sûr, des Amériques. Au Chili tout d’abord, après plusieurs semaines de manifestations, le gouvernement a accepté, fin octobre, d’en finir avec la Constitution adoptée à l’époque de la dictature d’Augusto Pinochet. La nouvelle Constitution devrait permettre à l’État de devenir un acteur majeur notamment de l’éducation, de la santé ou encore des retraites.

Puis au Brésil où les footballeuses vont désormais toucher le même salaire et les mêmes primes que les hommes. C’est l’un des premiers cas d’égalité hommes-femmes dans le football, suivant l’exemple de l’Australie. Ensuite lors de la dernière élection présidentielle américaine, Kamala Harris, devenue la première femme vice-présidente des États-Unis. Procureure générale puis sénatrice de Californie, Kamala Harris est entrée en politique il y a seulement quatre ans (Lire aussi dans L’Obs de cette semaine, le portrait sur elle par Christiane Taubira). Et enfin, c’est une première en Argentine. Le président Alberto Fernández s’est engagé pour le droit à l’avortement soutenant un projet de loi au Parlement. C’est la neuvième fois qu’un texte pour légaliser l’IVG est déposé dans ce pays où l’avortement n’est légal qu’en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère, et où une fille âgée de 10 à 14 ans accouche toutes les trois heures. Merci encore pour votre fidélité et à l’année prochaine. uses.