Ce mardi 26 janvier, le président argentin Alberto Fernández a initié une visite officielle de deux jours au Chili. Il a été reçu au palais présidentiel de La Moneda par le président chilien Sebastián Piñera. Après les honneurs militaires et le traditionnel dépôt de gerbes devant les monuments des héros de l’indépendance des deux pays, Bernard O’Higgins et José de San Matin, les présidents ont tenu une réunion de travail dans laquelle ils ont signé une série d’accords de coopération. L’autre temps fort du séjour d’Alberto Fernandez à Santiago a été sa visite au siège de la Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL). Dans son premier discours à Santiago, il a rappelé le souhait de son gouvernement d’unir les nations d’Amérique latine et a souligné que, dans ce monde globalisé, dominé pour une terrible pandémie, « notre travail est développer vite l’unité de tous les Latino-américains ». Nous reviendrons plus en détails sur cette importante visite d’État dès la prochaine édition.

João Paulo Cuenca, un écrivain et chroniqueur brésilien né à Rio de Janeiro en 1978, est placé depuis quelques jours sous protection policière. L’Union brésilienne des écrivains (UBE) dénonce une machination juridique ayant pour but d’attaquer la liberté d’expression au Brésil au profit des idées des mouvements d’extrême droite et néo-pentecôtistes. Nous soutenons leur appel et restons vigilants quant à la sécurité de João Paulo Cuenca.

Enfin, nous signalons deux décès. Celui du juge chilien Juan Guzmán, remarqué pour son combat contre le général Augusto Pinochet. Le juge Guzmán a publié ses mémoires traduit en plusieurs langues, en France par les éditions Arenas, qui avait marqué l’opinion internationale à sa sortie. Soulignons également la mort du cinéaste cubain Juan Carlos Tabio Alea, auteur de longs métrages de renom dont deux succès internationaux, Fraise et Chocolat et Guantanamera.