vasquez300Juan Gabriel VÁSQUEZ, Colombie.

Né à Bogotá en 1973 et élevé dans une famille d’avocats anglophiles, il quitte sa Colombie natale son diplôme de droit en poche et part pour Paris où il entame des études de lettres à l’université de Paris III. Après avoir séjourné en Belgique, il s’installe à Barcelone et collabore à des suppléments littéraires. Journaliste reconnu, il travaille pour El Espectador et traduit également les oeuvres de Victor Hugo et de E.M. Forster. Loin de son pays, Juan Gabriel Vásquez trouve enfin la distance nécessaire qui lui permet d’écrire sur la Colombie, sujet principal de son oeuvre et véritable obsession. Son premier roman, Les Dénonciateurs (Actes Sud, 2008), lui a valu une reconnaissance internationale immédiate. Histoire secrète du Costaguana projette définitivement Juan Gabriel Vásquez parmi les auteurs colombiens les plus importants des vingt-cinq dernières années.

Le bruit des choses qui tombent :

À quarante ans, Antonio Yammara dresse le bilan de sa vie et revient sur sa relation, brève mais lourde de conséquences, avec Ricardo Laverde, un homme laconique et secret qu’il a autrefois fréquenté dans une salle de billard du centre de Bogota. Un soir alors qu’ils marchent dans la rue, deux hommes à moto abattent Laverde et blessent grièvement Antonio. Traumatisé, ce dernier voit son rapport au monde se détériorer chaque jour davantage malgré l’amour qu’il porte aux siens. Deux ans après l’attentat, il reçoit un appel téléphonique d’une femme qui dit s’appeler Maya et être la fille de Laverde. Comprenant alors que pour pouvoir se débarrasser de son angoisse il doit affronter l’énigme de Laverde et de sa mort, il va trouver Maya. Ensemble, ils remontent le fil du passé et de la mémoire, jusqu’aux années 1970 où l’un et l’autre ont grandi dans l’ombre du commerce mortifère de la drogue et la violence des cartels qui ont mené la Colombie au bord de l’abîme. La prose lumineuse et sereine de Juan Gabriel Vásquez aborde le problème des traces laissées par l’Histoire dans la psyché d’une génération contrainte de payer pour les crimes de celle qui l’a précédée.

D’après l’éditeur.

Bibliographie :

Les amants de la toussaint, traduit par Isabelle Gugnon, éd. du Seuil, 2011, 208 p., 18 €
Histoire secrète du Costaguana, traduit par Isabelle Gugnon, éd. du Seuil, 2010, 320 p., 22 €
Le bruit des choses qui tombent, traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon, éd. du Seuil, 2012, 304 p., 20 €
 
Photo: D.R.

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