Dieu n’habite pas à La Havane, une réflexion sur la jeunesse cubaine

Le reconnu écrivain Yasmina Khadra dont la plupart des romans sont traduits en plus de quarante langues (une partie en espagnol est vendue en Amérique latine) nous propose avec ce livre un hymne à la musique, à l’amour et à l’irréductible joie du peuple cubain.

À l’heure ou le régime castriste s’essouffle, « Don Fuego » chante toujours dans les cabarets de La Havane. Jadis, sa voix magnifique électrisait les foules. Aujourd’hui, les temps ont changé et le roi de la rumba doit céder la place. Livré à lui-même, il rencontre Mayensi, une jeune fille « rousse et belle comme une flamme », dont il tombe éperdument amoureux. Mais le mystère qui entoure cette beauté fascinante menace leur improbable idylle.  Chant dédié aux fabuleuses destinées contrariées par le sort, Dieu n’habite pas La Havane est aussi un voyage au pays de tous les paradoxes et de tous les rêves. Alliant la maîtrise et le souffle d’un Steinbeck contemporain, Yasmina Khadra mène une réflexion nostalgique sur la jeunesse perdue, sans cesse contrebalancée par la jubilation de chanter, de danser et de croire en des lendemains heureux.

La plupart des romans de Yasmina Khadra ont été traduits et adaptés au théâtre dans plusieurs pays (Amérique latine, Europe et Afrique), ou en bandes dessinées ; certains de ses livres sont aussi portés à l’écran (Morituri ; Ce que le jour doit à la nuit ; L’Attentat). Les hirondelles de Kaboul est en cours de réalisation en film d’animation par Zabou Breitman. Yasmina Khadra a aussi co-signé les scénarios de La voie de l’ennemi, avec Forest Whitaker et Harvey Keitel, et de La Route d’Istanbul, tous deux réalisés par Rachid Bouchareb. Ce que le jour doit à la nuit

Service de presse
Éd Julliard

Dieu n’habite pas La Havane par Yasmina Khadra aux éditions Julliard, 295 p., 19,50 €.