La Vénézuélienne María Corina Machado, prix Nobel de la paix 2025, toujours persécuté dans son pays

Est-ce de l’acharnement politique ? Née le 7 octobre 1967 à Caracas, Maria Corina Machado est une femme politique diplômée à l’université du centre du Vénézuéla. Elle est également la fondatrice du mouvement civique de Vénézuéla, une organisation centrée sur la démocratie et la citoyenneté. De 2002 à 2010 elle fut députée puis destituée de ses fonctions pour avoir tenu tête au gouvernement.  En 2012, elle finit troisième lors des primaires. María Corina Machado qui devait relier Oslo afin de recevoir son prix a été interdite de sortir du territoire et elle est obligée de se cacher pour l’instant. Sa détermination et son discours véridique font d’elle une leader populaire aimée par la population du Vénézuéla. En 2024, elle remporte les primaires avec plus de 90 % mais elle a été recalée à l’élection présidentielle de cette même année.

Cela témoigne encore une fois de plus sa persécution au sein de l’arène politique du Venezuela. Elle a déclaré que l’élection présidentielle est volée par Nicolas Maduro. À la suite de ces propos, elle a été accusée de conspiration, d’incitation à la haine… María Corina Machado aurait pu être présidente du Vénézuéla mais elle est persécutée et menacée. Selon le procureur général de la République : “Si elle quitte le pays pour recevoir son prix à Oslo, elle sera considérée comme une fugitive.” En plus, si le prix Nobel qui aurait pu être décerné à Donald Trump est donné à Machado c’est parce qu’elle a beaucoup souffert en luttant contre l’injuste et en combattant pour la démocratie. 

Machado est persécutée, empêchée de mener à bien ses activités politiques elle signale : “Je suis convaincue que le président Maduro quittera le pouvoir avec ou sans négociation.” Après avoir été écartée des élections présidentielles de 2024, l’opposante bat campagne pour Edmundo González Urrutia qui était méconnu du Vénézuéla. Cela témoigne aussi de son souci et de l’intérêt collectif plutôt que de l’intérêt personnel. Pendant cette campagne, elle avait été empêchée de prendre l’avion. Son amour pour le Vénézuéla et sa vision vis à vis du parti au pouvoir font d’elle une politicienne persécutée.