Fernanda Melchor, écrivaine mexicaine, nous propose le roman « Paradaïze » aux éditions Grasset

Née en 1982 à Veracruz, au Mexique, Fernanda Melchor a très tôt été remarquée par la critique pour ces publications dans divers journaux et revues, primée dans plusieurs pays, le monde entier a découvert cette voix unique de la littérature latino-américaine contemporaine. Elle est un des auteures invitées au prochain festival littéraire Belles Latinas du 3 au 15 octobre 2022.

Photo : éd. Grasset

Dans un complexe résidentiel pour ultra-riches, deux adolescents passent leurs soirées à discuter, fumer et boire. Polo travaille à « Paradaïze » comme jardinier alors que Franco, grand consommateur de chips et de films pornos, y habite depuis des années.Obsédé par madame Marián qui vient de s’installer près de chez lui avec sa famille, il raconte ses stratagèmes pour la conquérir et réaliser ses fantasmes les plus sauvages. Polo cherche de son côté à fuir un quotidien devenu irrespirable, entre son travail et le logement miteux où il vit avec sa mère et sa terrifiante cousine. Franco se rapproche des enfants de madame Marián, puis s’infiltre dans leur maison pour dérober quelques culottes de sa proie. Un soir, avec l’aide du jeune jardinier, il décide de passer à l’action.

Consumérisme, hypersexualisation des adolescents, glorification de la virilité et banalité du viol, ce nouveau roman de Fernanda Melchor est une plongée dans l’extrême violence de notre société. À l’instar de Parasite de Bong Joon-ho, Paradaïze nous conduit inexorablement vers un final explosif – que l’on redoute depuis les premières lignes, et qui nous coupe le souffle jusqu’à la dernière. Un livre foudroyant.

Service de presse éd. Grasset

“Paradaïze ». Rencontre avec Fernanda Melchor avec Melina Balcázar Morebo à la Villa Gillet le 8 mars à 19 h 30.