Les éditions Ypsilon nous proposent deux nouveaux titres de l’écrivaine argentine Alejandra Pizarnik

Alejandra Pizarnik a vingt ans lorsqu’elle publie en 1956, à Buenos Aires, son deuxième livre de poèmes, La dernière innocence. Vite elle décidera de le considérer comme son premier et il figurera toujours en tête de sa bibliographie. Les éditions Ypsilon en France ont édité plusieurs de ses livres.

Photo : Ed. Ypsilon

Alejandra Pizarnik est née près de Buenos Aires le 29 avril 1936 à Avellaneda, dans une famille d’immigrants juifs venus de Galice, en Espagne, arrivée en Argentine en 1934. Elle fait ses études sans vraiment trouver sa voie : de la faculté de Philosophie à celle des Lettres, de la faculté de journalisme à l’atelier de peinture de Juan Batlle Planas. Elle ne veut, elle ne peut qu’écrire. À 19 ans, elle publie son premier recueil de poèmes. Reconnue, admirée, amie de Jorge Luis Borges, Silvina Ocampo, Bioy Casares, Olga Orozco, elle mène une vie littéraire et sociale intense, mais entrecoupée de hauts et de bas, et collabore à la fameuse revue SUR de Victoria Ocampo.

Entre 1960 et 1964, elle vit à Paris où elle est pigiste pour un journal espagnol et écrit dans plusieurs journaux et revues. Elle se lie d’amitié avec André Pieyre de Mandiargues, Octavio Paz, Julio Cortázar, Yves Bonnefoy, Henri Michaux… Elle traduit ses écrivains préférés : Artaud, Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Breton, Éluard… Rentrée à Buenos Aires, sa vie se déroule entre les quatre murs de son petit appartement et les rues de la ville. Elle publie alors ses ouvrages les plus importants. En 1968, elle obtient une bourse Guggenheim et fait un bref séjour à New York. Deux tentatives de suicide (en 1970 et 1972) et un séjour à l’hôpital psychiatrique Pirovano de Buenos Aires, précèdent sa mort survenue le 25 septembre 1972.

D’après Ypsilon

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