Un film spectaculaire pour célébrer les soixante ans d’Amnesty International

Une colombe géante entièrement formée de drones dans le ciel, inspirée du dessin créé par Pablo Picasso pour Amnesty International. Angélique Kidjo et Narazin Boniadi narrent le poème Ode à Amnesty. L’hymne envoutante sur les droits de l’homme de Peter Gabriel, « Biko », constitue la bande de son avec la chorale The Spirituals.

Photo : AI

Un film époustouflant, tourné avec des militants d’Amnesty dans cinq lieux emblématiques dans le monde, accompagné d’un spectacle nocturne de drones illuminés dans le ciel, sera diffusé à partir du 28 mai, jour du soixantième anniversaire d’Amnesty International. Une version orchestrale de l’hymne envoûtant de Peter Gabriel sur les droits de l’homme, Biko, en constitue la bande-son, accompagnée par le chant de la chorale gospel londonienne The Spirituals. Angélique Kidjo et Nazanin Boniadi assurent la narration d’une Ode à Amnesty, poème écrit par Bill Shipsey spécialement pour le film et traduit en vingt langues. 

« Freedom Flight » (Un Envol vers la liberté) est un court-métrage de deux minutes, créé par Celestial Labs, une société de production artistique spécialisée dans les spectacles aériens de drones, pour Amnesty International France et Art for Amnesty. Les scènes cinématographiques ont été tournées sur l’île de Robben Island au Cap, à l’opéra de Sydney, à la mosquée Jama Masjid à New Delhi, sur la Plaza del Zócalo à Mexico et au Palais de Chaillot à Paris.

Peter Gabriel a incorporé le chant de The Spirituals qui se sont réunis l’année dernière dans le cadre de la Covid-19 afin de réclamer et de célébrer les chanteurs, les compositeurs et les musiciens noirs. En raison des restrictions de temps et de la Covid-19, les chanteurs ont enregistré des morceaux individuels sur leurs smartphones et les ont envoyés pour être assemblés la semaine dernière.

Peter Gabriel, ambassadeur de conscience d’Amnesty International et militant de longue date de l’organisation de défense des droits humains, déclare : « C’était une course contre la montre, mais cela en valait vraiment la peine. La chorale de The Spirituals s’est engagée à raconter des histoires sur la justice sociale et sur l’histoire de la communauté noire à une nouvelle génération, ce qui correspond parfaitement à l’inspiration de l’histoire de Steve Biko. »« Aujourd’hui plus que jamais, il faut que le plus grand nombre possible de personnes commencent à prendre les injustices à cœur et à s’impliquer de toutes les manières possibles. Je suis membre et partisan d’Amnesty depuis plus de trente-cinq ans et je suis fier de jouer un rôle dans la réalisation de cet objectif. »

L’actrice d’origine iranienne Nazanin Boniadi, qui a joué dans la série Homeland et est actuellement en tournage de la nouvelle série du Seigneur des Anneaux en Nouvelle-Zélande, assure la narration de l’ode en anglais. Elle déclare :« En tant qu’artiste, il est important pour moi de parler de la liberté d’expression et, en tant que femme née en Iran, je veux amplifier la voix des femmes courageuses qui ont été réduites au silence, torturées, emprisonnées et même tuées dans mon pays, simplement pour avoir réclamé leurs droits. Amnesty cite leurs noms et renforce leurs voix, ainsi que celles d’autres groupes dans le monde, privés de leurs droits, et je les salue pour cela. » « Je suis ravie de pouvoir contribuer à ce film époustouflant, qui marque une étape majeure pour Amnesty International, dont je suis l’ambassadrice. »

Angélique Kidjo, lauréate de quatre Grammy Awards et ambassadrice de conscience d’Amnesty International, narre la version française du film. Elle déclare : « Le travail d’Amnesty International, qui fait campagne pour la liberté d’expression et pour que les femmes et les filles du monde entier puissent réaliser leur plein potentiel, me tient à cœur et je souhaite qu’il se poursuive. » « La bande originale de Biko est un choix inspirant, car la lutte de Steve Biko contre l’apartheid a inspiré le continent africain et au-delà, et est tout aussi pertinente aujourd’hui. »« Je suis honorée d’être la porte-parole de ce film si important, qui marque une étape majeure pour Amnesty International, tout comme j’ai été honoré de recevoir le prix d’ambassadrice de conscience d’Amnesty International. »

Dans le film, des militants d’Amnesty International « relâchent » des drones illuminés dans le ciel vacillant comme des oiseaux, et qui rejoignent des dizaines d’autres drones représentant les militants d’Amnesty International présents partout dans le monde. Illuminant le ciel, les drones se transforment ensuite en la colombe d’Amnesty, conçue par Picasso. Cette colombe géante survole majestueusement les cinq sites avant de se transformer en symbole d’Amnesty, la bougie entourée de barbelés, au-dessus du Palais de Chaillot à Paris. Le dernier plan du film montre des militants d’Amnesty en Afrique du Sud regardant droit dans la caméra, avec les mots « On se bat ensemble, on gagne ensemble » qui apparaissent sur l’écran.

Une « Ode à Amnesty » écrite par le fondateur d’Art for Amnesty, Bill Shipsey, sert de fil conducteur tout au long du film et raconte le parcours d’Amnesty International depuis sa création en 1961. Le poème a été traduit en vingt langues à ce jour, dont le français, l’espagnol, l’arabe, le mandarin, le russe, le portugais, l’allemand, le farsi et le bengali, ce qui donne au film une portée véritablement mondiale. Le premier vers fait référence aux six « prisonniers oubliés » présentés dans un article du journal The Observer écrit par le fondateur d’Amnesty International, Peter Benenson, le 28 mai 1961.

Le deuxième fait référence au travail qu’Amnesty a accompli dans les années 1970 pour faire en sorte que la torture soit interdite. Le troisième est lié à l’élargissement du mandat d’Amnesty, qui est passé des droits civils et politiques aux droits économiques, sociaux et culturels en 2001. Le quatrième reflète la force actuelle d’Amnesty avec ses 10 millions membres et sympathisants. Enfin, la cinquième et dernière strophe est un appel à l’action pour inciter de nouveaux membres et sympathisants à se joindre au mouvement.

Sylvie Brigot, directrice d’Amnesty International France, déclare :« Le 60ème anniversaire d’Amnesty International est une étape importante pour le mouvement mondial et nous sommes ravis de commémorer ce moment avec un film à portée mondiale, un film véritablement révolutionnaire et magnifique. Les étoiles dans le ciel représentent les millions de militants du monde entier qui font d’Amnesty International ce qu’elle est aujourd’hui. Et quoi de plus approprié pour terminer le film que le Palais de Chaillot, où a été adoptée la Déclaration universelle des droits de l’homme pour laquelle nous nous battons tous ? ».

Bill Shipsey, fondateur et directeur d’Art for Amnesty, qui a conçu l’idée du film, explique : « Ce film alliant art, musique, poésie et technologie est un remerciement et un témoignage de la contribution des millions de membres d’Amnesty, aujourd’hui et dans le passé, qui ont travaillé sans relâche pour les droits humains au cours des 60 dernières années. Nous espérons que ce film incitera une nouvelle génération de militants à agir pour les droits humains, à devenir membres d’Amnesty International et à soutenir son travail primordial. »

Nick Kowalski, Tony Martin et John Hopkins, fondateurs de Celestial, les producteurs du film, sont fiers de participer à ce projet. Ils ont déclaré : « Celestial a été construit sur des valeurs éthiques fortes. Nous voulons mettre notre technologie au service de causes et diffuser des messages d’espoir dans le ciel grâce à notre technologie créative révolutionnaire. Nous croyons en la cause d’Amnesty et ce projet nous a semblé être l’occasion idéale de présenter notre innovation et d’inciter les gens à défendre les droits humains. »

Amnesty International France

 La vidéo teaser est disponible ici : https://vimeo.com/552524541/02874f2d83