Luis SepulvedaLuis SEPÚLVEDA, Chili.

Luis Sepúlveda est né le 4 octobre 1949 à Ovalle, dans le nord du Chili. Étudiant, il est emprisonné sous le régime de Pinochet pendant deux ans et demi. Libéré puis exilé, il voyage à travers l’Amérique latine et fonde des groupes théâtraux en Équateur, au Pérou et en Colombie. Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d’amour, traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, lui a apporté une renommée internationale.
Son oeuvre, fortement marquée par l’engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 70, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers. Il a reçu le prix de poésie Gabriela Mistral en 1976, le prix Casa de las Americas en 1979, le prix international de Radio-théâtre de la Radio espagnole en 1990, le prix du court-métrage de télévision de TV Espagne en 1991. Ses oeuvres sont aujourd’hui des best-sellers mondiaux. Luis Sepúlveda est le fondateur du Salon du Livre ibéro-américain de Gijón (Espagne) destiné à promouvoir la rencontre entre les auteurs, les éditeurs et les libraires latino-américains et leurs homologues européens. Histoire du chat et de la souris qui devinrent amis est son dernier roman publié en français.

Dernières nouvelles du sud:

«L’idée de ce livre est née un après-midi de 1996, en buvant du maté à Paris. Avec Daniel Mordzinski, partenaire, nous avions envie de dépasser la relation d’éternel concubinage texte-photo qui nous avait amenés à faire des reportages à travers le vaste monde pour des revues et des journaux. Nous sommes donc partis un jour vers le sud du monde pour voir ce qu’on allait y trouver.»

D’après l’auteur.

Bibliographie :

L’ombre de ce que nous avons été, 2010, éd. Métailié, 60 p., 17 €
La lampe d’Aladino et autres histoires pour vaincre l’oubli, 2009, éd. Métailié, 160 p., 17 €
Dernières nouvelles du Sud, traduit de l’espagnol (Chili) par Bertille Hausberg, éd. Métailié, 2012, 196 p., 23 €

 

Photo © Niko Giovanni Coniglio- nikoconiglio.com