L’Amérique latine va mal. Une crise institutionnelle et politique s’y installe dans plusieurs pays. La situation critique au Venezuela s’éternise et s’aggrave, le rapport des Nations unies dénonce plusieurs milliers d’assassinats extrajudiciaires. La situation économique de l’Argentine est devenue catastrophique, et au Brésil on assiste consternés depuis un an aux déclarations et aux mesures antidémocratiques du nouveau gouvernement. En toile de fond et depuis une décennie la corruption des classes politiques de nombreux pays latino-américains a créé une grande méfiance des citoyens face à la paralysie de leurs gouvernants en ce qui concerne les programmes sociaux. Tout ceci, pourra se traduire dans les prochains processus électoraux qui devraient avoir lieu dans des nombreux pays, par une énorme abstention et par des choix imprévisibles et inquiétants. Depuis quelques mois le Pérou est dans la tourmente. Presque tous les présidents de trois dernières décennies ont été accusés et condamnés pour corruption. Le dernier président élu a été aussi écarté, soupçonné de corruption et remplacé par son vice-président, qui vient de fermer le Congrès – dérive antidémocratique ? provoquant une polarisation de la société péruvienne.

La parution de la newsletter de cette semaine comme celle de la prochaine est modifié pour nous aligner à la communication nécessaire du 18e festival littéraire Belles Latinas du 9 au 19 octobre, une quarantaine des rencontres avec une douzaine d’écrivains invités. Nous vous invitons à consulter les lieux et les dates de cette manifestation sur notre site. L’ouverture fait un hommage à l’écrivain Roberto Bolaño, à la Villa Gillet, à Lyon. Dans chaque ville où nous organisons les rencontres, nous avons associées des librairies et des établissements scolaires où les romanciers peuvent signer leurs ouvrages en français et en langue originale et rencontrer aussi des jeunes lycéens.

Januario ESPINOSA
Directeur

 

 

Le Pérou dans la tourmente : quelque chose de pourri au sein des élites péruviennes

À la suite de la profonde instabilité politique qui traverse le pays, le nouveau président péruvien en intérim Martín Vizcarra, 56 ans, ingénieur civil, a formé son gouvernement jeudi 3 octobre après la dissolution du Congrès dominé par l’opposition : « J’ai décidé de dissoudre le Congrès et de convoquer des élections législatives », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée. (Olga Barry). SUITE

 

 

Brésil, deux souhaits : rester dans les accords de Paris et libérer Lula de prison

Ricardo Salles le ministre de l’Environnement brésilien se rend en Europe pour faire savoir son indignation face aux politiques de déforestation en Amazonie. Au même moment, le parquet brésilien requiert la libération de prison de l’ancien président Lula Da Silva. (Eulalie Pernelet). SUITE

 

 

Libération de Teodora Vásquez après avoir accouché d’un enfant mort-né

Après 10 ans de prison pour un avortement, Teodora Vásquez est finalement en liberté et est devenue un symbole et un exemple pour sa poursuite dans la lutte pour les droits de la femme : « Les femmes au Salvador sont condamnées sans preuve ». (Andrea Rico). SUITE

 

 

Zinemaldía : Le cinéma latinoaméricain a un problème de promotion extérieure

Le directeur du Festival du Cinéma de San Sebastián (Donostia Zinemaldia), José Luis Rebordinos, assure que le cinéma latinoaméricain est « très fort d’un point de vue créatif », mais il pense que certains pays font face à un « grave problème » en ce qui concerne la promotion de leurs films à l’étranger. (Inès Jacques). SUITE

 

 

Ce samedi 6 octobre s’est terminé le 28e festival de Biarritz consacré aux cultures de l’Amérique latine. Le jury, présidé par Mireille Perrier (actrice), était composé de Thomas Cailley (réalisateur), Émilie Deleuze (réalisatrice), Didar Domehri (productrice) et José Munoz (illustrateur). Le premier prix a été octroyé au film La Fièvre de Maya Da-Rin (Brésil, France, Allemagne). Une mention spéciale à Canción sin nombre de Melina León (Pérou, Espagne, Etats-Unis). Le prix du jury, a étédestiné à La vie invisible d’Eurídice Gusmao de Karim Aïnouz (Brésil, Allemagne) et un prix du public fiction La Llorona de Jayro Bustamante (Guatemala, France°. Suite du festival de Biarritz ici.

 

Gael García Bernal à Lyon pour le Festival Lumière

L’acteur mexicain Gael García Bernal est un des invités de marque du prochain Festival Lumière de Lyon. La 11e édition du festival Lumière aura lieu du samedi 12 au dimanche 20 octobre, à Lyon. L’an dernier, 185 000 festivaliers ont assisté à 424 séances dans 60 lieux de la Métropole lyonnaise.  (Alain Liatard) SUITE.

 

« Hôtel Brasil » de Frei Betto traduit pour la première fois en français

Bien sûr, il y a pour commencer la découverte d’un cadavre, décapité, qui gît dans un couloir d’une pension modeste, on pourrait dire minable, de Rio de Janeiro. L’homme assassiné vendait (trafiquait ?) des pierres précieuses mais n’avait aucun ennemi connu et menait une vie paisible. Le commissaire Del Bosco est chargé de l’enquête, il a soigneusement lu le Manuel imposé par sa hiérarchie et n’a pas la moindre intention de sortir des règles officielles qui y sont développées. Pour réussir son examen d’entrée, il a dû potasser le Manuel (avec majuscule), il s’agit maintenant d’appliquer ! (Chistian Roinat) SUITE.

 

« Histoire d’une baleine blanche » par l’écrivain chilien Luis Sepúlveda

Au large de la Patagonie une baleine blanche est chargée de protéger les morts mapuches puis, lorsque la fin des temps sera venue, de guider toutes les âmes au-delà de l’horizon. Tout est prévu et écrit dans le temps des mythologies. Cependant l’homme vit dans un monde où tout bouge et, au XIXesiècle, la chasse à la baleine se développe. La baleine blanche va devoir défendre son monde immobile contre ces prédateurs, en particulier le baleinier « Essex » du capitaine Achab. Elle va livrer une guerre sans merci aux baleiniers et devenir un grand mythe de la littérature. (Éd. Métailié) SUITE.

 

Succès du film brésilien « Pacificado » au Festival de San Sebastián

Une fois de plus, fidèle au rendez-vous depuis son inauguration en 1953, Saint-Sébastien, capitale de Guipuzcoa, organise son Festival international de cinéma. Le film brésilien « Pacif
 
icado » a gagné la Concha de Oro de la 67ème édition du Festival de San Sebastián. (Alain Liatard) SUITE.