Lula libre ! Vendredi 8 novembre, la Cour suprême brésilienne a ordonné la remise en liberté de l’ancien président Luis Inazio Da Silva, après plus d’un an et demi d’incarcération à la prison de Curitiba, dans le sud du pays, où il purgeait depuis avril 2018 une peine de huit ans et dix mois de réclusion. La figure historique de la gauche brésilienne est sortie à pied, souriant aux côtés de sa compagne, la sociologue Rosangela da Silva, embrassant des sympathisants et saluant la foule d’un poing levé, promettant de « continuer à lutter » pour le peuple brésilien. Dans de récentes déclarations à la presse, Lula n’a pas exclu de se représenter en 2022 à l’élection présidentielle.

Pour sa part le Chili entame une quatrième semaine de manifestations inédites depuis le retour de la démocratie, en mars 1990. « L’oasis chilien », d’après le président chilien Sebastián Piñera, n’est plus d’actualité. La majorité des Chiliens ne veut plus de la constitution de Pinochet ni du système néolibéral imposé par les militaires, au début des années quatre-vingt, et elle l’exprime lors de manifestations géantes. Ces derniers jours, un élément nouveau est apparu dans la scène nationale : l’organisation d’assemblées communales dans les mairies dont un article, publié par le site chilien El Mostrador, analyse la nouveauté proposée par les autorités gouvernementales et qu’une partie de l’opposition voit comme un moyen de détourner les revendications populaires et d’arrêter la mobilisation.

Au moment où nous livrons cette newsletter nous apprenons que le président bolivien Evo Morales a annoncé dimanche sa démission, répondant à de fortes protestations contre sa réélection à un quatrième mandat. « Je renonce à mon poste de président ». Après trois semaines de contestation, à la suite de résultats controversés des élections présidentielles, cette déclaration d’Evo Morales – 60 ans, au pouvoir depuis 2006 – et dont l’armée et la police viennent de réclamer son départ, a provoqué de massives protestations de ses partisans. Nous y reviendrons dès la prochaine newsletter.

Januario ESPINOSA
Directeur 

 

Élections uruguayennes : deuxièm tour entre continuité et changement

Passés inaperçus entre les grandes mobilisations populaires au Chili et les élections en Argentine, les habitants de la République Orientale de l’Uruguay votaient le 28 octobre dernier afin d’élire les membres de leur Parlement ainsi qu’un nouveau président.  (Romain Droog)SUITE

 

 

« Colombie – guerres et paix » par la journaliste Anne Proenza aux éditions Nevicata

Parce que pour connaître les peuples, il faut d’abord les comprendre.  Nous présentons ce nouveau livre des éditions Nevicata qui propose un voyage historique, culturel et linguistique pour mieux connaître les passions colombiennes. Et donc mieux les comprendre. (éditions Nevicata). SUITE

 

L’État vénézuélien et les classes populaires aujourd’hui. Une conférence organisée à l’IEP de Lyon

Le Groupe d’Études Inter-universitaires sur le Venezuela (GEIVEN) a organisé le 23 octobre 2019 une conférence publique portant sur les « violences d’État et classes populaires au Venezuela ». Cette conférence à trois voix réunissait à l’Institut d’Études Politiques de Lyon des universitaires et chercheurs vénézuéliens de disciplines diverses - histoire, droit, anthropologie – pour apporter un éclairage renouvelé sur un « pays exceptionnel », selon l’expression employée dans les années 70 quand le pays était un havre de démocratie imparfaite dans un sous-continent de dictatures militaires. (Maurice Nahory). SUITE

 

Les référendums locaux qui mettent en échec la stratégie de dialogues citoyens du gouvernement chilien

Bien que le gouvernement soit complètement opposé à l’idée d’élaborer une nouvelle Constitution, au sein des municipalités, s’est imposée l’idée de créer un réseau de consultations citoyennes demandant au peuple s’il veut ou non d’une nouvelle Constitution. (El Mostrador – Chili).  SUITE

 

 

La 13e édition du festival Documental, aura lieu dans différents lieux sur Lyon du 14 au 23 novembre. Il permet de découvrir l’Amérique latine par la projection de films documentaires en version originale, sous-titrés en français. Ces projections seront toutes suivies d’un débat mené par des intervenants ou les réalisateurs eux-mêmes. Cette année, les principaux thèmes mis en lumière seront l’enfermement, les droits humains ou les révoltes, au travers de documentaires concernant à la fois l’Amérique latine et les Caraïbes. Nous vous invitons à consulter le catalogue désormais en ligne sur notre site et sur simple demande. SUITE

 

 

« Trafalgar » d’Angélica Gorodischer écrivaine argentine connue par ses nouvelles de science fiction

Chez Angélica Gorodischer, on se rencontre dans un salon de thé avec des tables en vrai bois, des nappes blanches et des services en porcelaine, et notre interlocuteur, entre deux cafés noirs bien serrés et non sucrés, nous raconte son récent séjour sur Veroboar où il vend discrètement de la Cafiaspirine dont on a découvert la vertu locale  : pour les Veroboariens la Cafiaspirine est un puissant stupéfiant. (Christian Roinat). SUITE

 

 

Rencontre avec Gael García Bernal au festival Lumière de Lyon d’octobre dernier

Plus de 200 000 personnes se sont rendues dans les salles lyonnaises lors de l’édition 2019 du festival Lumière entre le 12 et le 20 octobre.  
En ce qui concerne l’Amérique latine, Gael García Bernal était invité pour parler de ses films comme acteur et présenter sa seconde réalisation Chicuarotes.   (Alain Liatard). SUITE

 

 

Le documentaire « Cocaïne prison » en Bolivie : les petites fourmis de la cocaïne

Dans ce remarquable documentaire nous suivons trois personnages : Herman, 22 ans, venu à la ville pour faire des études et qui est en prison depuis trois ans pour avoir passé de la drogue. Il est en préventive, attendant son jugement. Daisy sa sœur, âgée de 18 ans qui veut réussir ses études et qui fait tout pour faire sortir son frère de prison. Enfin Mario, 42 ans, père d’une famille qu’il ne voit jamais car très loin, et compagnon de cellule d’Hernan, arrêté il ya trois ans dans une fabrique de cocaïne et lui aussi en attente de jugement. Ce sont le symbole des petites fourmis de la cocaïne.(Alain Liatard). SUITE

 

 

« Les Curieux Polyglottes » à Lyon… et « Que tal América del Sur ? » à Ecully

Depuis trois ans, l’association Les Curieux Polyglottes réunit à Lyon les cultures et les langues du monde entier. Autour du théâtre, la musique, l’association organise plusieurs événements, dont une célébration d’anniversaire le vendredi 15 novembre. Dans la même semaine et depuis le 8 novembre, Cin’Ecully propose des séances des films d’Amérique du sud.« . (Le Progrès de Lyon Ouest). SUITE