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Carlos Salem

Il est né en 1959 à Buenos Aires mais vit à Madrid depuis plus de vingt ans. Il est l’auteur chez Actes Sud de quatre romans : Aller simple, Nager sans se mouiller (prix Paris Noir), Je reste roi d’Espagne et Un jambon calibre 45 publiés dans les collections “Babel Noir” et “Actes Noirs”. Le Fils du Tigre blanc est son premier roman pour adolescents publié en France.

Le fils du tigre blanc

Jusqu’à ses treize ans, la vie de Nahuel Blanco était simple : il vivait seul avec sa mère, allait à l’école et fréquentait ses inséparables amis, Hui Ying et David. Le jour de son anniversaire, sa mère décide de lui dire la vérité sur son père, mort dans un accident d’avion quand il avait six ans : fervent militant de la protection du patrimoine culturel des pays du Sud, celui-ci n’hésitait pas à “récupérer” des œuvres pillées pour les restituer à leur propriétaire. Sa curiosité piquée au vif, Nahuel cherche à en savoir plus et découvre que son père était en fait le Tigre blanc, un mystérieux voleur jamais arrêté. Son dernier coup d’éclat fut le vol au Canada d’un précieux diamant, qu’il emporta sans laisser de trace. Les trois complices du Tigre blanc, à l’époque mis sous les verrous, ont été relâchés depuis peu. Pour Nahuel, cette révélation a l’effet d’une bombe : son père serait-il vivant ? Ces fameux complices sont-ils à ses trousses ? Que lui cache-t-on encore ? Cette nouvelle coïncide avec de curieux événements : l’arrivée dans son quartier d’un couple de voisins qui s’intéressent de très près à la vie de Nahuel, le comportement suspect du petit ami de sa mère… Et surtout, qui est cette mystérieuse silhouette noire que Nahuel a cru apercevoir à plusieurs reprises et qui semble veiller sur lui ? Suspense, faux-semblants, rebondissements… Le personnage du jeune Nahuel, en fouillant le passé de son père, entraîne le lecteur dans de surprenantes aventures. (Judith Vernant) –

Photo D.R.

BIBLIOGRAPHIE :

Le fils du tigre blanc, de Carlos Salem, traduit de l’espagnol (Argentine) par Judith Vernant, éd. Actes Sud, 2013, 160 pages, 13 €
Un jambon calibre 45, de Carlos Salem, traduit de l’espagnol (Argentine) par Claude Bleton, éd. Actes Sud, 2013, 352 pages, 22 €
Je reste roi d’Espagne, de Carlos Salem, traduit de l’espagnol (Argentine) par Danielle Schramm, éd. Actes Sud, 2011, 400 pages, 22,40 €