« Adieu Bogota » un roman de l’Antillaise Simone Schwarz-Bart commencé à quatre mains avec son mari André

Simone Schwarz-Bart a publié, seule ou avec son mari André, des romans et du théâtre. Depuis la disparition d’André Schwarz-Bart, en 2006, elle a repris et achevé le cycle des romans antillais commencé à quatre mains avec Un plat de porc aux bananes vertes (Seuil, 1964) : L’Ancêtre en Solitude (Seuil, 2015) et aujourd’hui Adieu Bogota.

Paris, années 50. Marie travaille en France dans une maison de retraite. D’origine antillaise, elle s’est liée d’amitié avec Jeanne, une dame âgée dont elle s’occupe avec douceur et humanité et qui lui raconte sa vie. Avant de mourir, sa vieille amie l’incite à écrire sa propre histoire.

Fidèle à sa promesse, Marie entreprend alors le récit de son existence. Et le roman s’ouvre sur le grand large. Née à l’aube du XXe siècle, la jeune Mariotte quitte la Martinique après l’éruption de la montagne Pelée qui a détruit la ville de Saint-Pierre, en 1902. Son errance la conduit d’abord en Guyane, où elle s’éprend, dans des conditions rocambolesques, d’un ancien bagnard reconverti dans l’orpaillage et sur le point de quitter le pays. Il entraînera Mariotte avec lui, à New York, puis en Colombie, jusqu’à Bogotá, où il l’abandonnera. Livrée à elle-même, la jeune femme puisera dans sa vitalité faite de colère, de courage et de joie de vivre pour dire adieu à Bogota, se tourner vers un autre homme, et un autre continent.

Rappelant l’œuvre et les personnages de Gabriel García Márquez, ce personnage qui arpente le monde et le temps ressemble aussi à André Schwarz-Bart : mêlé au monde et toujours en décalage, présent et en même temps ailleurs, étranger. Simone Schwarz-Bart a publié, seule ou avec son mari André, des romans et du théâtre. Depuis la disparition d’André Schwarz-Bart, en 2006, elle a repris et achevé le cycle des romans antillais commencé à quatre mains avec Un plat de porc aux bananes vertes (Seuil, 1964) : L’Ancêtre en Solitude (Seuil, 2015) et aujourd’hui Adieu Bogota.

Service de presse – éd. Seuil

Adieu Bogota par Simone et André  Schwarz-Bart aux édition du Seuil, 272 p., 18 euros.