Au Chili, Isabel Allende Bussi n’est plus candidate aux élections présidentielles de 2017

À un an des élections présidentielles au Chili, les candidats aux primaires des deux grandes coalitions se précisent. Pour Chile Vamos (droite), ce sera très probablement l’ancien président Sebastien Piñera (2006-2010). Pour la Nueva Mayoría (centre gauche, au pouvoir), il y avait quatre  candidats : Alejandro Guillier du Parti Radical, et les socialistes José Miguel Insulza, Ricardo Lagos et Isabel Allende. Cette dernière vient de retirer sa candidature.

Troisième fille de Salvador Allende, Isabel Allende, sa mère et ses deux sœurs peuvent quitter le Chili trois jours après le coup d’État grâce à l’ambassadeur du Mexique, Gonzalo Martínez. Elle revient au pays en 1988 pour assister à la fin de la dictature (1990). En 1994, elle est élue député, réélue en 1998, 2002 et 2006, puis sénatrice. Elle devient présidente de la Chambre des députés de 2003 à 2004 puis présidente du Sénat en 2014. En 2015, elle devient la première femme présidente du Parti socialiste.

Les élections de novembre 2017   Insulza et Guillier ne recevant que peu de soutien, la primaire de la Nueva Mayoría devait se dérouler entre l’ancien président Ricardo Lagos (2000-2006) et Isabel Allende. Celle-ci représente les secteurs plutôt de gauche du parti alors que Lagos est plus proche du monde des entreprises. La fille de Salvador Allende présidente faisait rêver bien des Chiliens, 44 ans après le coup d’État. Mais la sénatrice vient d’annoncer que « après mûre réflexion », elle retirait sa candidature.  La primaire se jouera donc entre Ricardo Lagos et Alejandro Guillier qui, selon les sondages, voit ses chances fortement augmenter.

Jac FORTON